Gérer une personnalité difficile au travail

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Gérer une personnalité difficile au travail

Il faut de tout pour faire un monde ; et, c’est d’autant plus vrai dans le milieu professionnel. En plus de jongler avec les compétences de chaque membre de l’équipe, le manager gère également, et surtout, leur personnalité. Un collaborateur très compétent peut, en effet, tirer l’équipe vers le bas avec son comportement, ce qui influe sur l’atteinte de l’objectif collectif et même individuel. Il devient alors primordial de gérer une personnalité difficile pour éviter une baisse de productivité. Comment ? Nous avons rassemblé quelques conseils pour vous.

Quelle personnalité difficile devez-vous gérer ?

Avant de réagir au quart de tour ou, pire, ne pas réagir du tout, sachez reconnaître le type de personnalité que vous avez en face. À l’évidence, la manière de gérer un anxieux est différente de celle qui convient pour gérer le blasé ou le manipulateur. Et, vous n’aurez pas le même dialogue face à l’introverti ou le « martyr ». Oui, le colérique et le râleur ne sont pas les seules personnalités difficiles dont vous devez vous soucier. Il va sans dire que toute personne qui peut mener à une baisse de performance et de motivation de l’équipe est considérée comme « difficile ». 

Conseils pour gérer une personnalité difficile au travail

Le colérique, le nerveux, l’insatisfait, le blasé, l’introverti, l’arrogant, le manipulateur ou encore celui qui joue les victimes… voilà autant de personnalités que vous serez amené à gérer. En général, le dialogue est toujours favorisé, mais comment le mener, et quoi évoquer ?

Avant tout, dissociez la personne de son comportement, et ne vous mettez pas la pression. Armez-vous aussi de persévérance, car la situation ne se résoudra sûrement pas dans l’immédiat.

Puis, pendant l’entretien que vous aurez préparé — idéalement avec une personne des relations humaines — soyez à l’écoute, tout en restant ferme. Ayez un discours positif, et restez calme en toute circonstance. Quand vous serez amené à rappeler les règles de la société au colérique, faites en sorte de lui en parler à distance de l’incident. Face à l’éternel pessimiste, conservez votre attitude positive et constructive en reformulant ses doléances.

Ensuite, exposez pourquoi et à quel degré leurs agissements impactent négativement sur le bon fonctionnement de l’équipe ou même de l’entreprise.

Finalement, avec la contribution de la personne, vous serez en mesure de trouver une issue à la difficulté. Amenez le négatif à expliquer les raisons de son comportement, par exemple, et à soumettre des solutions quand il remet en question vos décisions.

Que le dénouement soit temporaire ou pérenne, l’important est d’avancer en prenant en compte le besoin de l’entreprise et de la personne. La formation ou le coaching peuvent s’avérer également utiles.

Recadrer, et ensuite ?

La gestion de ces personnalités difficile ne s’arrêtera pas au dialogue. Il faudra suivre l’évolution de la personne pour instaurer un changement durable. Assurez-vous également qu’aucun membre de l’équipe se soit « contaminé » par le collaborateur difficile, et montrez que ce dernier a bel et bien changé. En dernier recours, si la personne ne montre aucune volonté d’évolution, vous pouvez envisager la séparation.