Flatter son boss sans faire du lèche-bottes

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Flatter son boss sans faire du lèche-bottes

Pourquoi devriez-vous flatter votre patron ? Pour le simple plaisir de le flatter, comme tout autre collègue de travail, direz-vous ? N’oubliez pas qu’il reste toujours le boss ! Si certains pensent augmenter leurs chances d’être promus de cette manière, d’autres espèrent faciliter les négociations en vue d’une demande d’augmentation de salaire. Si le terme « flatterie » vous incommode, pensez plutôt aux nombreuses façons de gérer efficacement vos relations avec votre patron. Autrement dit, apprenez à lui lancer des fleurs, mais avec subtilité !

La flatterie, bien utile en entreprise

Complimenter n’est pas un mal en soi. Employée à outrance, cette pratique peut cependant produire un effet contraire à celui attendu. Pourtant, utilisée avec discernement et parcimonie, la flatterie s’avère être une arme redoutable. Ainsi, de nombreuses études réalisées auprès des entreprises ont révélé que la réussite n’est pas seulement liée à la compétence. Il apparaît que d’autres facteurs, incluant la flatterie, sont nécessaires pour réussir dans certains cas bien précis.

Flatter pour donner une image de lèche-bottes, non !

Il nous semble tout à fait naturel de dire à autrui le bien que nous pensons de lui, de ses vêtements, de son comportement, de ses choix… Sachez cependant qu’aux yeux d’un dirigeant d’entreprise, savoir que ses collaborateurs s’impliquent fortement dans leurs missions est d’une importance capitale. Par conséquent, au lieu de lui dire simplement : « vous êtes un super boss », allez plus loin ! Dites-lui : « j’aimerais connaître votre avis sur tel point, afin de bénéficier de la richesse de votre expérience ». Cela peut concerner aussi bien un projet sur lequel vous travaillez que quelque chose de personnel, selon votre dynamique.

Complimenter indirectement son chef auprès de ses amis, oui !

Vous serez parfois en relation avec des collaborateurs directs de votre patron, dans le cadre de certains projets spécifiques. C’est l’opportunité de leur glisser en toute finesse ce que vous pensez du chef. C’est ce que l’on peut appeler des compliments « indirects ». Vous faites ainsi savoir que vous travaillez avec votre patron actuellement, que son expérience vous aide, et que vous l’appréciez. Ces compliments ont de grandes chances de parvenir aux oreilles de votre boss.

Contredire l’avis de son patron, puis s’y ranger soudainement, non !

Évitez de vous ranger brusquement du côté de votre patron après l’avoir longuement contredit. Lui dire : « je n’étais pas d’accord au début, mais c’est vous qui avez raison » n’est pas crédible. À moins que des informations vous aient échappé, cette pratique est contre-productive. Votre patron admirera la façon dont vous savez tenir et défendre votre position, à votre niveau. Préférez lui dire que vous respectez sa décision sur un tel sujet, et qu’au moins il connaît votre avis.

Devancer l’avis du boss après s’être renseigné, oui !

Avant une réunion de travail avec votre patron, l’ordre du jour vous a été transmis. Profitez de cette occasion pour vous renseigner sur l’avis de votre patron concernant les divers points à aborder. Lorsqu’un sujet est abordé, formulez subtilement son avis avant qu’il ne l’avance lui-même sur la table. Il ne pourra que cautionner votre opinion, et vous félicitera même.

La flatterie est à consommer avec modération

Ces pratiques sont utiles en entreprise, certes. En abuser, afin de ressembler au patron ou pour accumuler des points, est par contre une erreur de stratégie. Un patron constamment soumis à des flatteries discerne difficilement ce qui est efficace ou non pour son entreprise.