Les jours fériés : quand le malheur des uns fait le bonheur des autres

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Les jours fériés : quand le malheur des uns fait le bonheur des autres

Avec dix jours fériés idéalement placés, 2019 s’annonce particulièrement bien pour les amateurs de « ponts ». Les plus habiles dans l’art de prendre un congé profiteront certainement de ces jours fériés pour profiter d’un long break. Ces nombreux jours chômés risquent cependant de déplaire à certains entrepreneurs et chefs d’entreprise…

Jours fériés et ponts, que du bonheur pour les employés

Pour les salariés, les jours fériés et les ponts sont surtout l’occasion de prendre quelques jours de vacances. Cette année, les jours fériés tombent presque tous à proximité du weekend, ce qui donne lieu à la tradition du « pont » chez les Français. La seule fausse note du calendrier pour cette année 2019 est le 14 juillet qui tombe un dimanche. Ceux qui maitrisent l’art d’optimiser les vacances ont sans aucun doute déjà étudié la question de près.

L’année 2019 offre aux salariés des opportunités de prendre une pause de quatre jours, sans trop puiser dans leur quota de congés ou RTT. Pour les adeptes des « ponts », le jeudi de l’Ascension passe rarement inaperçu. Cette année, l’Ascension sera fêtée le 30 mai et, comme chaque année, ce sera une occasion en or pour passer un long weekend de quatre jours. Même chose pour le 15 août, puisque l’Assomption sera célébrée un jeudi.

Quand les ponts deviennent des viaducs

Cette année, les 1er mai, 8 mai, et 25 décembre tombent un mercredi. Si les salariés prennent deux jours de congé, ils profiteront d’un weekend de cinq jours. L’année 2019, bien généreuse, offre en outre quatre weekends de trois jours : Pâques, Pentecôte, Toussaint et le 11 novembre (armistice de 1918).

Pour 2020, avec un dimanche 1er novembre et un samedi 15 août au menu, le calendrier sera moins favorable. Il n’y aura également pas de ponts en vue, ni début mai ni lors des fêtes de fin d’année. L’année 2020 sera cependant riche en weekends de trois jours, puisque les 1er mai, 8 mai, 25 décembre et 1er janvier tomberont un vendredi. Si profiter d’un long weekend est un must, le mieux serait ainsi de prendre un congé le lundi qui suit le jour férié.

Quand le bonheur des employés fait le malheur des entrepreneurs

Si les jours fériés font le bonheur des salariés, ils ne le sont pas du côté des entrepreneurs. Les chefs d’entreprise appréhendent particulièrement le mois de mai. Pour les PME et TPE, ce mois qui compte plusieurs jours chômés ne se vit pas sans angoisse. L’accumulation des jours fériés diminue en effet la productivité de l’entreprise. Si la société est en concurrence avec d’autres entreprises à l’étranger, là où le mois de mai ne compte pas autant de jours fériés, ce ne sera pas à son avantage.

Jours fériés et ponts, que dit la loi ?

La loi ne prévoit aucune disposition particulière concernant les ponts entre les weekends et les jours fériés. Le choix de faire un pont relève ainsi de la décision de l’employeur, si la convention collective à laquelle la société adhère ne prévoit aucune règle en la matière. En ce qui concerne les jours fériés qui tombent durant une période habituellement non travaillée (le 25 décembre tombant un dimanche, par exemple), la loi ne prévoit aucune possibilité de report.