Apprendre à déléguer en 5 étapes

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STICKY  Par admin, le 26 octobre 2018, Vu dans Actus
Apprendre à déléguer en 5 étapes

Déléguer les tâches n’est pas votre fort ? C’est bien dommage, à la fois pour vous et pour vos collaborateurs, mais c’est tout à fait remédiable. Retrouvez ici les 5  étapes à suivre pour déléguer facilement et vous consacrer aux tâches les plus importantes.

Étape 1 : Reconnaissez les symptômes

La première étape consiste à distinguer les signes avant-coureurs. Si vous vous sentez souvent submergé et saturé, cela peut traduire des difficultés à déléguer. Les difficultés à déléguer traduisent souvent les appréhensions dues à certaines convictions nocives. Les pensées telles que « Je perds mon pouvoir si je délègue », « C’est mieux si je m’en occupe »… vous font croire à tort que la délégation est inutile. Plus encore, ces types de croyances peuvent être une source de démotivation pour vos collègues. Outre les désavantages pour le manager, négliger la délégation peut rapidement nuire à l’atmosphère au travail.

Étape 2 : Déterminez ce qu’il faut déléguer

La délégation des tâches permet au manager de se consacrer aux impératifs stratégiques. C’est aussi un moyen de se concentrer sur le développement de l’entreprise. Les collaborateurs pourront, en parallèle, se responsabiliser et gagner en autonomie. Cependant, la délégation va au-delà du simple privilège du manager à dicter qui fait quoi. Que faut-il déléguer ? Plus qu’un simple dispatch des tâches, la délégation est tout un art à maîtriser. La meilleure délégation consiste à confier un projet qui vous motive et qui vous tient à cœur.

Étape 3 : A qui déléguer quoi ?

Une des étapes délicates consiste à sélectionner quelles tâches confier à qui. Se faire à l’idée que quelqu’un d’autre puisse disposer d’autant d’informations que vous peut s’avérer difficile. Vous redoutez que vos collaborateurs puissent raisonner avec la même pertinence que vous, et c’est normal. Cependant, vous devez porter un regard positif sur vos collaborateurs et apprendre à leur faire confiance. L’idéal serait de vous familiariser avec chaque membre de votre équipe. Vous saurez ainsi qui serait plus qualifié pour telle ou telle autre tâche. Pour cela, les entretiens réguliers ainsi que les sondages sont vos meilleurs alliés.

Étape 4 : Initiez la délégation

Lorsque vous déléguez une tâche, sachez que le collaborateur n’est pas contraint d’accepter. L’idée n’est pas de vous délester des tâches laborieuses. Il s’agit encore moins de proposer des missions faisant déjà partie des responsabilités du collaborateur. L’art de la délégation consiste à en discuter lors d’un éventuel entretien. Selon votre subtilité et vos compétences rhétoriques, le salarié peut accepter la proposition ou non. Vous allez ensuite pouvoir définir le cadre de la délégation des tâches et mettre en place le système de suivi et de contrôle.

Étape 5 : Insistez sur le suivi

Maintenant que votre collaborateur a accepté votre offre de délégation, vous pouvez passer aux choses sérieuses. Déléguer ne signifie en aucun cas abandonner l’autre à son sort, optez pour un suivi en temps réel de l’évolution des tâches. Définissez des objectifs clairement formulés ainsi que des indicateurs de réussite concrets. Fixez une deadline et déterminez les méthodes à appliquer en vue d’atteindre vos objectifs. Inculquez votre façon de voir et de faire les choses au salarié pour qu’il comprenne l’envergure de sa mission. La délégation sous-entend un détachement du côté du manager ainsi qu’un investissement personnel de la part du collaborateur.