Hyperconnexion : le mal du siècle ?

Auparavant, lorsque l’on parlait d’addiction, l’on pensait surtout aux jeux de hasard et d’argent, au tabac, aux drogues ou à l’alcool. En ce début du troisième millénaire, une nouvelle forme d’addiction vient s’ajouter à la liste : Internet.
La connexion envahit notre quotidien, et même tard dans la nuit pour beaucoup ! Les smartphones, tablettes, ordinateurs portables et autres montres connectés nous suivent pratiquement partout ! La « cyberaddiction » concerne le plus souvent la pratique excessive de jeux vidéo, de réseaux sociaux et une accoutumance à la pornographie en ligne.
Évidemment, Internet reste un outil utile pour nos activités professionnelles, il n’empêche que l’hyperconnexion provoque de nombreux effets néfastes pour notre bien-être général, mais également des atteintes physiques.
Niveaux d’addiction
Internet n’est pas mal en soi, le problème qui se pose, c’est surtout le niveau d’addiction de l’internaute. La situation devient en fait problématique lorsque la personne surfe de manière compulsive sur le Web, pendant des heures de la journée et/ou de la nuit. L’individu en arrive parfois à ne plus ressentir de l’intérêt pour ses activités quotidiennes, sans suivre les actualités de son réseau social préféré. La cyberaddiction est considérée comme une dépendance lorsque l’internaute passe plus de 40 heures par semaine sur la Toile, en dehors du temps consacré au travail ou aux études.
Les symptômes d’un usage problématique d’Internet sont facilement identifiables chez les individus : cette perte d’intérêt pour toute forme de loisir qui ne soit pas connectée à Internet ; besoin irrésistible de se connecter ; énervement et agressivité en cas de privation d’utilisation d’Internet ; déséquilibre dans le rythme jour et nuit, dans les habitudes alimentaires, etc.
Effets de l’hyperconnectivité
Les atteintes physiques dues à l’hyperconnectivité se manifestent souvent par des défauts de la posture, des problèmes résultant d’un mode d’alimentation désordonné, des problèmes liés aux yeux, mais également des maux de tête. Les personnes qui surfent durant les nuits sont parfois sujettes à des fatigues excessives, dues au manque de sommeil. Les risques de dépendance à Internet sont par ailleurs plus importants chez les adolescents et les jeunes, compte tenu du fait que le lobe frontal de leur cerveau n’est pas encore complètement développé. Or, c’est cette partie du cerveau qui est responsable du comportement et des émotions.
Des tests d’évaluation de l’addiction aux écrans vous sont proposés sur Internet, afin de prendre du recul si vous sentez que vous devenez dépendant d’Internet, qui ne devrait être qu’un simple outil de travail.