Evan Spiegel et Bobby Murphy, cofondateurs de Snapchat, classés parmi les 10 plus jeunes milliardaires au monde !

Être milliardaire à moins de la trentaine… Ils ne sont qu’une poignée selon le classement édité par Forbes en 2017, et parmi eux les « pères » de Snapchat.
Evan Spiegel, soucieux de sa popularité
Contrairement aux « success story » habituels, le numéro 1 de Snapchat n’est pas le self-made-man qui s’est élevé à la force du poignet. Evan Spiegel a toujours évolué dans un milieu plus qu’aisé. Ses parents sont des avocats renommés, il a passé son enfance et son adolescence dans une villa estimée alors à 4,6 millions de dollars, sise dans un quartier très en vue de Los Angeles. Il se voit offrir une magnifique Cadillac de 74 000 dollars lorsqu’il a obtenu son permis de conduire, demande à remplacer cette voiture par une BMW 550i de 75 000 dollars deux ans plus tard, et promet à son père qu’il gérerait au mieux les 2000 dollars mensuels destinés à assurer ses dépenses courantes. Il choisit le design et non l’informatique pour étudier à Stanford, mais arrête ses études à deux pas d’obtenir son diplôme.
Bobby Murphy, la discrétion même
C’est dans cette prestigieuse université qu’Evan Spiegel rencontre ceux qui l’aideront à monter le projet de Snapchat qui lui vaut de peser actuellement près de 4,4 milliards de dollars. Si Evan Spiegel apprécie d’être « médiatisé », ce n’est pas le cas de Robert Murphy dont la fortune est aussi estimée à 4 milliards de dollars. Selon Forbes, son père est américain, sa mère vient des Philippines et tous deux seraient des fonctionnaires. Il a décroché un diplôme de mathématiques à l’université de Stanford et est connu pour être très doué en programmation informatique. La création du code source de l’application lui a d’ailleurs valu le titre de « cerveau de Snapchat ». Il est connu pour être calme et réservé, contrairement à Evan Spiegel. Un ancien employé de Snapchat a d’ailleurs déclaré qu’il n’avait jamais vu Bobby Murphy s’énerver. Ces deux caractères totalement opposés ont su toutefois s’accorder pour développer leur projet, selon une déclaration de Bobby Murphy au magazine Forbes.
Qui ont trouvé une idée à laquelle personne n’avait pensé
Evan Spiegel et Bobby Murphy se sont rencontrés au sein d’une association nommée Kapa Sigma au sein de l’université. Ils s’amusaient avec Reggie Brown, un autre membre de cette confrérie, de ces personnes qui souhaitaient supprimer des photos publiées sur Facebook, susceptibles de faire capoter un entretien d’embauche. L’idée de créer une application mobile permettant de publier des photos ou vidéos, mais qui disparaîtraient au bout de quelques secondes est née. Snapchat séduit d’emblée les jeunes et commence à intéresser les investisseurs. En 2013, ses fondateurs refusent l’offre de rachat par Facebook. En effet, Evan Spiegel, fort des 160 millions d’utilisateurs de l’application, en 2016, ne compte pas en rester là et estime que son « joujou » vaut beaucoup plus que cela.