Comment devenir un manager bienveillant en 7 étapes ?

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Comment devenir un manager bienveillant en 7 étapes ?

« Si vous souhaitez que vos salariés prennent soin de votre entreprise, il faut prendre soin d’eux avant tout. » Cette déclaration de Richard Branson, le fondateur du groupe Virgin, est sans doute celle qui traduit le mieux la signification du manager bienveillant. Apprenez à l’être en quelques étapes.

Bien comprendre le terme

L’indulgence est un des termes donnés par le dictionnaire Larousse pour définir le mot « bienveillant ». Elle ne consiste pas en du copinage qui est la porte ouverte au laisser-aller et ternit peu à peu l’image du manager. Elle ne signifie pas la naïveté qui pousse les collaborateurs au manque de respect. Enfin, elle n’est pas la complaisance qui a pour but de former une escouade de courtisans.

 

S’impliquer

Un manager qui essaye le management bienveillant par effet de mode n’ira pas bien loin, s’il n’a pas lui-même changé de culture. Il faut qu’il ait envie de changer, croit qu’il peut y réussir et le prouve en changeant de culture et en montrant un autre comportement.

 

Montrer de la sociabilité

Beaucoup de managers saluent leurs collaborateurs en affichant un visage inexpressif ou un air peu amène. Un sourire sincère et ouvert, appuyé de quelques mots aimables pourrait pourtant changer beaucoup de choses.

 

Être capable de se mettre à la place d’autrui

L’empathie est sans doute le comportement le plus difficile à accomplir pour l’être humain. Le manager qui est à même de comprendre ce que peut ressentir un salarié qui se voit gratifié d’un : « oui, tu as très bien fait, travaillé, je te félicite, MAIS… » peut se vanter d’être sur la bonne voie.

 

Pratiquer l’écoute active

Une des meilleures manières de s’initier à l’empathie, elle consiste à faire comprendre à l’interlocuteur, par le regard, un hochement de tête, des petites expressions comme « oui, hmm… », qu’il est écouté. L’art de couper la parole est la meilleure manière de l’amener à constater que vous montrez peu de disposition à le comprendre.

 

Positiver les échecs

En prenant l’exemple des enfants qui ont tiré des leçons de leurs nombreuses chutes pour réussir à marcher d’un pied ferme. Le manager bienveillant doit aussi accepter de voir sa propre part de responsabilité dans cet échec, ne pas mettre en quarantaine le collaborateur défaillant, mais l’accompagner pour éviter un remake.

 

Savoir responsabiliser et complimenter

La bienveillance n’est pas le paternalisme qui n’est qu’une forme dissimulée et apparemment douce du style autocrate. Un salarié qui comprend, accepte sa mission et se rend compte que son supérieur lui fait confiance, apprécie toujours d’être responsabilisé. Il se surpassera lorsque vous le complimenterez sur ses réussites.

Pourquoi investir dans un poste de « Chief Happiness Officer » ou « responsable du bonheur en entreprise » dont la mission est d’assurer le bien-être des salariés alors qu’il suffit d’avoir la volonté de décider et l’assurance de réussir pour être un manager bienveillant ?