Apprendre de ses échecs : comment se remotiver ?

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Apprendre de ses échecs : comment se remotiver ?

Tout entrepreneur qui vit mal un échec devrait maintenant avoir la volonté de se relever. En effet, la culture a maintenant changé, et prendre un nouveau départ est toujours possible.

 

Une perception précise de l’échec

Le système d’enseignement et notre éducation familiale nous ont formés pour que nous soyons un modèle de perfection. Réussir consiste à savoir se conformer à des normes bien établies et reproduire un modèle précis. Un échec ne se pardonne pas et celui qui le commet, déprimé par les réprimandes humiliantes, n’a plus envie de se reprendre et de se remettre sur pied. Cette culture n’a pas épargné le monde de l’entrepreunariat, car jusqu’à une époque relativement récente, le patron d’une entreprise en liquidation judiciaire n’avait plus d’espoir d’obtenir d’une banque des financements pour monter un autre projet. Il est peut-être temps de se défaire de cette mentalité, car les statistiques ont rapporté que chaque année, en France, 60 000 entreprises déposent leur bilan, et que la moitié des entreprises créées ne survit pas après 5 ans.

 

 

Quid du droit à l’erreur ?

L’échec entrepreneurial est encore considéré comme un sujet d’opprobre, une preuve d’incompétence en France. Outre-Atlantique, il est pourtant un cas de figure prévisible et est envisagé comme un tremplin pour le succès. Le parcours des grands entrepreneurs comme Bill Gates, Steve Jobs, Walt Disney, Henry Ford n’a pas toujours été sans heurts et ils ont traversé des périodes de vache maigre avant de parvenir au zénith. Audace ? Esprit d’initiative, confiance en leur génie, refus d’être un looser ? Ils avaient sans doute chacun leurs motivations, mais devaient aussi avoir des principes en commun pour ne pas avoir baissé les bras : un échec ne peut pas s’éterniser, et la meilleure conduite à tenir est de savoir en tirer des leçons, d’admettre qu’il aide à s’améliorer et qu’il finira toujours par amener au succès.

 

Des initiatives encourageantes

Le choc provoqué par un dépôt de bilan peut amener un entrepreneur à des actes de désespoir. Au lieu de s’isoler par crainte du jugement d’autrui, il devrait plutôt chercher la compagnie de personnes de confiance, des entrepreneurs dans son cas, des experts qui peuvent le convaincre qu’il n’est pas un raté. Ces contacts et rencontres lui permettront de se libérer des émotions négatives, car il se sentira beaucoup mieux en partageant son expérience. Pour accepter l’échec et pouvoir se relever, il lui faudra ensuite en comprendre les raisons, surtout celles qui viennent de lui-même. En reconnaissant ses faiblesses et ses forces, il pourra réorienter ses projets et envisager de suivre des formations. Actuellement, diverses associations rassemblent les entrepreneurs et les travailleurs qui ont connu l’échec. Elles les soutiennent pour qu’ils puissent savoir tourner la page et les accompagnent pour s’ouvrir vers de nouveaux horizons. Certaines vont même jusqu’à contacter les écoles et les universités pour les sensibiliser sur l’importance des qualités comme l’audace, la créativité, l’art de se relever des échecs, qui sont indispensables pour aboutir au succès.