8 astuces pour demander de l’aide : acte II

Maintenant que nous savons que nous pouvons et devons demander de l’aide quand c’est nécessaire, il s’agit de savoir comment s’y prendre. Avec nos fiertés, dignités et autres valeurs qui nourrissent notre égo, il n’est pas toujours évident de franchir le pas. L’idéal serait de commencer petit à petit…
Se trouver une source de motivation
« Pourquoi demanderais-je de l’aide, et me montrerais-je incapable aux yeux des collègues ? » C’est le genre de question qu’il ne faut surtout pas se poser si l’on souhaite avancer dans nos façons de travailler. Ne serait-ce que pour savoir ce que ça va vous donner, l’expérience en vaut la peine. Puis, qu’est-ce que nous risquons à demander de l’aide ? Sinon, d’obtenir un gain de temps, et d’accroître ainsi notre productivité ?
Être disponible pour les autres
Déjà, il faut faire la différence entre « rendre service à un collègue qui a besoin d’aide », et « proposer son aide à des personnes qui n’en ont pas réellement besoin ». Se rendre disponible pour aider les autres, c’est les aider quand ils en ont besoin, et quand vous avez le temps pour le faire… sans rien attendre en contrepartie.
Se préparer au refus
Tout comme nous n’avons pas toujours le temps ou l’envie d’aider un collègue, les autres ont également le droit d’avoir des empêchements. Demander une aide ne signifie pas toujours obtenir satisfaction. L’erreur serait également de voir une quelconque mauvaise foi en celui qui refuse de nous aider.
S’adresser à la bonne personne
Il peut y avoir un certain nombre de personnes qui seraient capables de vous aider, mais choisissez celle qui pourrait aimer vous rendre service. Effectivement, en confiant une tâche supplémentaire à une personne qui n’avait aucune envie de la prendre en charge, vous risquez de détruire une bonne relation de travail.
Formuler une demande concise
La formulation de votre demande est une étape cruciale pour son résultat. Il s’agit avant tout d’éviter de demander de l’aide comme si on donnait un ordre. Sont également à proscrire les verbiages, jérémiades et autres excuses lourdes pour justifier la demande. Il s’agit de dire tout simplement ce que l’on souhaite que la personne fasse, si elle veut bien le faire.
Demander au bon moment
Une fois votre demande bien formulée, choisissez le bon moment pour la faire. Dans cette optique, bannissez l’empressement, comme si vous aviez peur de la réponse de la personne ; en outre, avant de formuler votre requête, assurez-vous que votre interlocuteur n’est pas occupé par ses tâches quotidiennes.
Demander gentiment
À ce niveau, il vous faudra faire preuve de gentillesse, et vous montrer disponible pour la personne. Après lui avoir demandé de réaliser la tâche, vous pouvez rester quelques minutes auprès d’elle, histoire de bien vous assurer qu’elle sache très bien ce qu’elle doit faire, et lui donner des précisions, si elle en a besoin.
La moindre des politesses
Puisqu’on parle bien d’un service rendu, et non d’une tâche que la personne avait pour obligation de faire, un grand merci serait le bienvenu. Selon l’importance de la mission confiée, un petit cadeau de remerciement sera très apprécié, pour montrer sa reconnaissance bien évidemment, mais aussi pour maintenir une bonne relation dans le cadre du travail.