Adoptez le « slow business » pour optimiser la productivité de vos employés !

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Adoptez le « slow business » pour optimiser la productivité de vos employés !

Pendant les dernières décennies, le mot d’ordre de nombreuses entreprises était de produire vite et de produire plus ! Et s’il fallait plutôt ralentir le rythme de travail pour produire mieux ? C’est la question fondamentale à laquelle répond le principe du « Slow Business », tel qu’il est développé dans l’ouvrage de Pierre Moniz-Barreto, membre fondateur de l’Association Française du Management Équitable, intitulé : « Slow Business : ralentir au travail et en finir avec le temps toxique ». Découvrez ci-après les grandes lignes de ce nouveau mode de travail…

Slow business : les grands principes

Le slow business consiste en la mise en place de modes de gestion de temps qui incluent la décélération et la prise de recul dans la façon de travailler. Ainsi, il ne s’agit plus de gagner du temps par tous les moyens, mais de bien utiliser son temps dans le travail et dans sa vie personnelle, afin de mieux produire. De fait, le slow business n’est en aucun cas une raison pour travailler moins, mais une occasion pour travailler mieux. De plus, le concept met l’accent sur le côté humain des travailleurs, et prône une meilleure maîtrise des capacités rythmiques individuelles et temporelles. En effet, les rythmes et les charges de travail pratiqués dans beaucoup d’entreprises favorisent plutôt la concurrence entre les collègues et affichent des contraintes de production de plus en plus pressantes. A contrario, dans une démarche de slow business, le manager doit apprendre à agir et à interagir au bon moment avec ses collaborateurs, tout en anticipant les pics d’activités et en promouvant une croissance lente.

Le Slow Business dans la pratique

Différents facteurs comme les réseaux sociaux et les nouvelles technologies imposent des surcharges de travail permanentes. Le slow business intègre bien entendu toute forme d’évolution, mais gère mieux la priorité des tâches et délaisse volontairement les flux qui ne relèvent pas de la nécessité absolue. Il s’agit ainsi de connaître les rythmes de l’entreprise, et de faire preuve « d’intelligence temporelle », laquelle consiste à travailler dur quand cela est bénéfique à l’entreprise, mais surtout de prendre le temps de se reposer ensuite. Or, force est de constater que, dans de nombreuses entreprises, l’on impose le même rythme de travail accéléré, même si cela n’est pas nécessaire. Une telle approche est néfaste pour la productivité, puisque les salariés seront constamment sous pression, et ne seront pas au mieux de leurs performances lorsqu’un pic d’activités vient à survenir. Néanmoins, il faut faire attention à ce que le slow business ne devienne pas une excuse pour travailler moins, face aux contraintes de production. Il est en effet très facile de mal comprendre le concept, et d’y voir l’occasion de paresser ! Les dirigeants d’entreprise doivent par ailleurs prendre le temps d’expérimenter le concept, et chaque collaborateur doit apprendre à bien utiliser son temps. Dans cette dernière hypothèse, il serait intéressant de concevoir un planning qui serait compatible avec son horloge interne, de travailler au bon moment et de savoir prendre des temps de pause pour mieux se ressourcer.