Qui n’a pas déjà eu à lutter contre ce trouble si dérangeant ? La procrastination est une mauvaise tendance à toujours remettre à plus tard les tâches déplaisantes, mais pourtant réalisables sur le moment. Pourquoi ? Car il y a toujours mieux à faire, dirait-on !

La procrastination, l’art de ne rien faire

Le terme pour dénoncer cette pathologie peut sembler inhabituel, ou du moins, ne pas nous atteindre ou nous concerner tous les jours. Pourtant, bon nombre d’étudiants et même de travailleurs en sont victimes. La procrastination est une maladie endémique, dont les conséquences sont vraiment néfastes. Malheureusement, l’on a tendance à s’en rendre compte trop tard. Elle se manifeste de manière singulière. Un individu, distrait par son environnement, son esprit ou une envie, éprouve d’énormes difficultés à s’organiser ou, tout simplement, à accomplir une tâche qu’il considère peu agréable. C’est un vrai fléau, qui peut dissuader de venir à bout d’un objectif que l’on s’est fixé, ou faire oublier ses ambitions. En somme, il peut rendre quasiment improductif !

Comment s’en défaire ?

Pour s’en débarrasser, il faut évidemment comprendre pourquoi l’on procrastine. Mauvaise gestion du temps, manque de concentration, ou même peur de l’échec… les facteurs en cause peuvent être différents, en fonction des personnes. Mais, une fois la source du problème décelée, il devient plus aisé de trouver un moyen pour le combattre. Aussi, il est primordial de définir clairement ses objectifs : liberté financière, succès au travail, etc., de quoi se motiver et surtout bouger ! Pour ne pas abandonner de manière précoce sa course vers la réussite, il faut se fixer des objectifs atteignables et mesurables. Ceci fait, il s’agit ensuite d’apprendre à dire « non ! », que ce soit à soi-même ou à son interlocuteur. Il faut en effet se mettre un peu de pression, et surtout visualiser sa réussite. Finalement, l’une des astuces les plus efficaces est de chasser les sources de distraction : téléphone, réseaux sociaux… Il ne s’agit pas de se priver indéfiniment d’en faire usage, mais de s’en servir avec modération, et à des heures raisonnables.

La précrastination, tout aussi néfaste que son antonyme

Ce trouble est le contraire de la procrastination, et pourtant, il en est de loin la solution ! Elle mine tout autant. Il s’agit d’une manie incontrôlable, de s’empresser de faire les choses, sur le champ. La motivation est là, mais très vite, la personne a tendance à se disperser, et se retrouver acculée sous une multitude de tâches à réaliser. Le stress augmente, et finalement elle éprouve une sensation de mal-être et d’angoisse permanente. Les travailleurs « précrastinateurs » sont dévoués et même perfectionnistes, mais malheureusement, arrivent très vite au burn-out.