Intrapreneurs, focus sur ces activateurs de l’innovation en entreprise ou Corporate Hackers

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Intrapreneurs, focus sur ces activateurs de l’innovation en entreprise ou Corporate Hackers

Ce n’est plus une nouveauté : l’entreprise qui veut émerger du lot ou survivre à la concurrence doit prendre le virage de l’innovation. L’intrapreneur est en passe de devenir le modèle de travailleur recherché pour y parvenir.

L’intrapreneur, le travailleur du futur ?

Bénéficiant de la liberté d’action d’un entrepreneur, il reste un salarié de son entreprise. L’intrapreneur est celui qui est à l’affût de toutes les nouveautés qui pourraient faire gagner des points à son entreprise et s’associe avec ses collègues qui partagent sa vision. Croyant en « l’intelligence collective », ils se regroupent en association pour avoir plus de force et d’influence. Les intrapreneurs ont toujours existé dans une entreprise, mais sont restés à l’ombre ou ont préféré proposer leurs talents ailleurs parce qu’une hiérarchie peu ouverte au changement et attachée à une culture d’entreprise désuète les estime dérangeants. Mais beaucoup d’entreprises, vu les expériences passées, les considèrent maintenant d’un autre œil.

Que peut apporter un intrapreneur ?

Parmi les diverses définitions du terme, celle qui explique le mieux l’intrapreneur est : « un rêveur qui transforme une idée en une activité rentable ». Le chercheur de 3 M qui rêvait de ne plus perdre les marque-pages de son livre s’est souvenu qu’un type de colle fabriqué par un de ses collègues pourrait servir à des fins précises. Le post-it n’aurait pas vu le jour si Art Fry n’avait pas obtenu l’appui de ses supérieurs pour commencer à réaliser son projet. Le Mac Intosh est né à partir de l’idée de Jef Raskin, un simple employé d’Apple, de créer un ordinateur accessible pour le consommateur : son patron le laisse constituer son équipe pour mener à bien son projet. Le bouton « J’aime » que vous utilisez si fréquemment sur Facebook, par exemple, a été trouvé par des intrapreneurs et est né suite à la mise sur pied d’équipes de travail.

 

L’intraprenariat, une formule qui peut rapporter

L’employeur ne définit plus, à travers une fiche de description de poste, les tâches du travailleur, mais lui accorde la liberté de travailler sur un projet qu’il aura lui-même choisi, mais qui devra apporter un plus à l’entreprise. Le salarié, qui connaît les faiblesses et les forces de l’entreprise, sait détecter les opportunités sur le marché, prend le parti de mettre sur pied et de réaliser un projet qui selon lui devra améliorer un produit ou un service et apportera des gains pour l’entreprise. Les salariés utilisent au mieux leurs compétences, peuvent prendre des initiatives, et n’assimilent plus la hiérarchie à une épée de Damoclès qui couperait court à leur sens créatif. Ils se révèlent plus audacieux, ne se sentent plus passifs et sont motivés. L’entreprise, en osant encourager ce nouveau type de comportement ou en embauchant de tels talents, a des chances de mettre un frein à l’improductivité de salariés démotivés et a déjà entamé sa marche vers l’innovation.