Entretien d’embauche : attention à vos tics de langage

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STICKY  Par admin, le 22 décembre 2017, Vu dans Actus
Entretien d’embauche : attention à vos tics de langage

Des études menées par Leadership IQ, un cabinet de conseil et de recherches américain, sur les bons et les mauvais candidats ont permis de noter les tics de langage les plus courants. Ces habitudes – inconscientes ou machinales – peuvent faire tout basculer lors d’un entretien d’embauche. Quelque 1427 candidats ont été testés. Découvrez ci-après ces attitudes !

 

Le choix du pronom personnel

Ce « détail » peut avoir plus d’impact qu’on ne le pense. En effet, selon ladite enquête, les mauvais candidats ont tendance à utiliser le « tu/vous » 4 fois plus que les autres, et 90 % d’entre eux emploient le « ils/elles/eux ». Or, à travers ces mots, les recruteurs déduisent que les postulants ne sont pas si motivés que cela, puisque ces pronoms sont éloignés de l’action.

Conseil : le « je/moi » — utilisé par plus de 21 % des bons candidats – et le « nous » — plus de 65 % — sont mieux perçus par les recruteurs qui savent d’ores et déjà qu’ils ont affaire à un candidat impliqué, capable de travailler en équipe et possédant une certaine expérience professionnelle.

 

Tourner autour du pot

Les mauvais candidats ont tendance à utiliser des superlatifs absolus (sans aucun doute, absolument, toujours, etc.). Par ailleurs, il a été remarqué que plus de 40 % d’entre eux utilisent beaucoup d’adverbes, pour ne citer que « rapidement », « vraiment » et « très ». Pourtant, ces mots sont considérés comme étant des remplissages lorsqu’on ne trouve pas grand-chose à dire. Il convient de noter par ailleurs que plus les réponses sont longues, moins elles sont efficaces.

Conseil : les mots relatant des émotions positives, tels que « ravi », « content » et « heureux », sont beaucoup plus appréciés par les recruteurs.

 

Le mauvais choix de temps

Les mauvais candidats parlent le plus souvent au présent et au futur. Cela indique qu’ils n’ont pas ou ont peu d’expérience professionnelle ou, pour une raison ou une autre, ne veulent pas l’évoquer.

Conseil : utiliser le passé (ce qui est le cas de plus de 38 % des bons candidats) signifie que le postulant est enclin à évoquer des anecdotes concernant son parcours professionnel. Il ne faut pas trop s’étaler non plus pour ne pas être hors sujet. Quelques exemples clairs et concis suffiront alors amplement.

 

 

 

Se débarrasser de ses tics de langage ne se fait pas du jour au lendemain. Vous êtes convié à un entretien d’embauche ? Faites l’effort de les éliminer, en vous préparant longuement à l’entrevue, pour maximiser vos chances d’être rappelé.