Start-up : les 5 facteurs clés du succès

Bill Gross, qui a créé plusieurs centaines de start-up, s’est interrogé sur les causes de succès ou d’échecs de celles-ci. Pour ce faire, il a analysé le cas de 100 entreprises de sa création et de 100 autres entreprises créées par d’autres. Il livre dans une vidéo le résultat de cette analyse. Éclairage!
Les 5 critères de succès d’une start-up
Après avoir analysé le parcours de 200 entreprises, Bill Gross a constaté que la réussite ou non d’une start-up s’appuie sur 5 critères essentiels :
- Le concept c’est-à-dire la raison pour laquelle la start-up a été créée. Il peut s’agir de produits ou de services proposés aux consommateurs. Il convient de souligner ici que ce premier élément est très important ;
- Les associés, ou l’équipe qui va réaliser concrètement les objectifs de la start-up. Le promoteur d’une idée ou d’un projet a besoin de personnes motivées et compétentes pour donner vie à son projet.
- Le modèle économique de gestion, appelé aussi business model, qui est le processus choisi par la start-up pour rentabiliser ses investissements. Celui-ci indique comment l’entreprise compte s’y prendre pour faire des profits : prestation de service, vente de produits, etc.
- Le financement : les start-up reçoivent des fonds permettant leur création et leur fonctionnement jusqu’à ce que leurs investissements portent leurs fruits. Comme pour toute autre entreprise, le capital sert à faire face aux difficultés financières éventuelles.
- La gestion de temps (et dans le temps) ou timing. Elle revient à déterminer le moment du lancement et l’opportunité de l’apparition de la start-up.
Bill Gross a ensuite considéré la préemption de chaque critère pour déterminer le succès ou l’échec de la start-up.
Les critères par ordre d’importance
L’analyse de Bill Gross lui a permis de déduire la part d’importance de ces 5 critères sur les résultats de la start-up.
- Le timing compte pour 42 % dans le succès d’une start-up ! Effectivement, innovante par définition, la start-up ne doit être ni en avance ni en retard sur son temps. De fait, dans la première hypothèse, elle ne rencontrera pas sa clientèle tandis que dans la seconde, elle la verra accaparée par la concurrence.
- L’équipe pèse pour 32 % : une bonne association de talents comprend des compétences à la fois différentes et complémentaires. Les membres doivent aussi envisager le projet dans la durée.
- L’idée est responsable à 28 % du succès de la start-up. Une idée, même moyenne au départ, peut s’améliorer au fur et à mesure.
- Quant au modèle économique, il compte pour 24 %. Encore un critère susceptible d’évoluer et d’être amélioré, voire rectifié en fonction de la situation.
- Enfin, le financement représente 14 % du succès d’une start-up. S’il est important pour démarrer l’activité, le financement se trouve en dernier dans la liste de Bill Gross.
On peut en conclure qu’une analyse pertinente du contexte de lancement (le timing) est indispensable, et qu’il faut s’assurer que l’idée est partagée par une équipe performante et motivée. Pour finir, le modèle économique et le financement ne sont pas pour autant négligeables, car ils soutiennent les 3 précédents critères.